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Charte de déontologie

Fruits des réflexions et échanges d’expériences au sein de l’équipe, la présente charte fixe les règles et principes servant de cadre à nos missions d’accompagnement. Cette charte est un guide de référence dans nos pratiques professionnelles. Elle n’est en rien figée et se veut en constante évolution au fil du temps et de nos expériences de travail.

Le fil conducteur en est toutefois la volonté de garantir aux usagers un service de qualité basé sur le principe que la personne est et reste au centre et maître de son projet tout au long du parcours d’accompagnement.

Engagements généraux ​

  • En tant que service spécialisé pour l’emploi des personnes sourdes ou malentendantes, le SAREW s’assure que l’ensemble de ses actions s’inscrivent dans une perspective d’emploi durable et de qualité.
  • Toute action mise en place dans le cadre de l’accompagnement a pour principe de renforcer l’autonomie du bénéficiaire sur le marché de l’emploi.
  • Dans l’intérêt des bénéficiaires, le service veille à développer les collaborations et partenariats pertinents pour garantir la fluidité du parcours et l’atteinte des objectifs d’insertion.
  • Conscient, qu’indépendamment des parcours individuels, de nombreux obstacles sociétaux font barrage à l’accès à l’emploi pour les bénéficiaires, le service – dans la mesure de ses possibilités – impulse ou appuie toute mesure susceptible d’améliorer le contexte de l’insertion professionnelle et de la formation pour les personnes sourdes ou malentendantes.

Cadre de missions

  • Le service veille à accueillir les bénéficiaires dans un esprit de bienveillance, de respect et d’écoute.
  • Il garantit les adaptations nécessaires aux besoins spécifiques de chacun-e : accueil en langue des signes, adaptations techniques, recours aux services d’interprétation ou d’aide-pédagogique.
  • Il est accessible à toute personne sourde ou malentendante en âge d’exercer une activité professionnelle et ce quel que soit son genre, son origine, sa nationalité, ses orientations philosophiques, politiques, religieuses, sa condition sociale, son état civil, sa langue.
  • Il tient compte des capacités et besoins de chacun-e.
  • Il assure ces missions sur base de relations de confiance mutuelle, pour ce faire il respecte les principes suivants

    Consentement
  • Le ou la conseiller.e propose ses services mais ne peut les imposer.
  • Le consentement du bénéficiaire est toujours requis avant que le ou la conseiller.e entreprenne une action. Pour ce faire, il-elle doit informer et s’assurer de la compréhension par le bénéficiaire des raisons et implications de ces actions.
  • Tous les documents liés aux démarches du bénéficiaire sont sa propriété exclusive. Seules les copies des documents originaux sont conservées par le ou la conseiller-e ainsi que les informations utiles dans le cadre de l’accompagnement. Ces documents peuvent être remis sur demande aux bénéficiaires dans un délai raisonnable pour chacun.
  • Le service ne peut interrompre un accompagnement sauf pour un motif juste et raisonnable, notamment lorsque les conditions normales requises pour établir ou maintenir une confiance mutuelle sont absentes ou si cette confiance n’existe plus.  Cette décision fait l’objet d’une information claire vis-à-vis du bénéficiaire.
  • Le recours aux services du SAREW n’exclut en aucun cas la possibilité pour le bénéficiaire de consulter d’autres professionnel-le-s.

Devoir de discrétion 

Traitement des données à caractère personnel :

Dans ces contacts avec les administrations et les partenaires éventuels, le ou la conseiller.e peut être amené.e à communiquer des informations concernant le ou la bénéficiaire : ces informations sont strictement limitées aux informations utiles, objectives et pertinentes au regard du parcours de la personne. Cette dernière est dans tous les cas informée et donne au préalable son accord.

Seules les informations indispensables seront communiquées à la condition expresse que le bénéficiaire ait marqué son approbation.

En cas de refus du bénéficiaire à consentir à la communication d’éléments utiles au bon déroulement du travail, celui-ci sera informé des conséquences de son refus.

Neutralité

Le ou la conseiller-e ne peut dans ses actions faire intervenir ses sentiments et ses opinions à l’égard des personnes ayant recours à ses services. Au besoin, il-elle doit refuser ou céder le dossier d’un bénéficiaire pour lequel il-elle se sent incapable d’agir avec l’objectivité et la sérénité requises.

Secret professionnel

Le secret professionnel doit être compris comme un principe important et central de la déontologie du-de la conseiller-e. Il-elle ne peut, en aucun cas, dévoiler des informations confidentielles acquises dans l’exercice de sa fonction.

Le ou la conseiller.e doit s’abstenir de toute conversation indiscrète au sujet d’un bénéficiaire et des services professionnels qui lui sont rendus.

Le ou la conseiller.e doit prendre les moyens raisonnables à l’égard des personnes qui collaborent avec lui ou qui sont sous sa supervision pour que soit préservé le secret professionnel.

Respect de la vie privée

Le ou la conseiller.e s’abstient de s’immiscer dans les affaires personnelles du bénéficiaire lorsque celles-ci n’ont pas de lien direct avec l’accompagnement.

Elle évite toute conduite pouvant porter atteinte à l’intégrité physique, mentale ou affective de la personne

Le ou la conseille.e ne doit pas révéler qu’une personne a fait appel à ses services.

Qualité d’exercice, compétences et développement professionnel

Le ou la conseiller.e assure la qualité de ses services notamment par une mise à jour régulière de ses connaissances et compétences dans son domaine d’intervention.

Le service évolue sur base de principes de solidarité, de complémentarité, de respect mutuel entre collègues et entre partenaires. Il défend dans le cadre de ses actions les valeurs sociétales d’égalité des chances, de démocratie et de développement durable.